Cette année, nous avons eu la chance que l’ACRV accepte TREIZE résumés concernant l’étude Engage pour des affiches et des présentations orales! Nos présentations cette année abordent des travaux qui abordent des sujets intersectionnels tels que la santé mentale, la toxicomanie, les ITS (hormis le VIH), la prévention du VIH et la cascade des soins du VIH. Nous en apprenons davantage sur ce qui pousse certains hommes à consommer des substances pendant les rapports sexuels (pratique parfois appelée chemsex ou PnP) ainsi que sur les retombées de ces activités sur leur santé sexuelle. Nous explorons également les liens entre la santé mentale, la consommation de substances et la santé sexuelle. Nos autres recherches comprennent l’exploration de différents moyens et outils visant à protéger la santé sexuelle des hommes tels que : l’élaboration d’un indice qui prédit l’utilisation de la PrEP; l’exploration de l’importance du soutien social; l’examination du rôle des applis de rencontre; et la notification des partenaires après un test de dépistage d’ITS bactérienne positif. Voici où vous pouvez consulter notre travail lors de la réunion virtuelle de l’ACRV :
Titre : |
Prédicteurs psychosociaux de la consommation de crystal meth chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (gbHARSAH) : L’importance de la dépression et de l’évasion cognitive |
Présentateur : |
Graham Berlin |
Résumé : |
Une meilleure compréhension des raisons pour lesquelles certains hommes gais et bisexuels consomment du crystal meth peut permettre de développer des supports pour les gars qui souhaitent changer leurs habitudes de consommation. Environ un homme gai ou bisexuel sur dix dans l’étude Engage a déclaré avoir consommé du crystal meth au cours des six derniers mois. Nous avons constaté que les hommes peuvent utiliser le crystal meth afin d’« échapper » à la réflexion sur le VIH et aux autres risques liés au sexe. Nous avons également constaté que le fait de déclarer des sentiments de dépression était associé à la consommation de crystal meth chez les hommes vivant avec le VIH. |
Où trouver l’affiche : |
Affiche numérique : SSP5.02 |
Titre : |
Mécanismes dans le lien entre la consommation de crystal meth et le diagnostic d’ITS ainsi que les risques de contracter le VIH / des ITS chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (gbHARSAH) |
Présentateur : |
Trevor Hart |
Résumé : |
La consommation de crystal meth est associée à un risque plus élevé de VIH et d’ITS chez les hommes gais et bisexuels. Le fait de savoir si la consommation de crystal meth chez les hommes est affectée par leurs croyances concernant l’utilisation du condom et la consommation de crystal meth pourrait nous aider à mieux comprendre ces risques. Nous avons constaté que la consommation de crystal meth était associée à des relations sexuelles anales réceptives (rôle passif) sans condom et à la réception d’un diagnostic de VIH au cours des six derniers mois. Nous avons également constaté que les croyances des hommes concernant l’utilisation de condoms et la consommation de substances pour « échapper » à l’anxiété liée au sexe avaient un impact sur le lien entre la consommation de crystal meth et le fait de pratiquer le sexe anal sans condom (rôle actif ou passif). Les croyances spécifiques quant à la possibilité d’utiliser des condoms ont également affecté le lien entre la consommation de crystal meth chez les hommes et le fait d’avoir reçu un diagnostic d’ITS au cours des six derniers mois. |
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Affiche numérique : EPHP9.03 |
Titre : |
Profils de consommation de substances chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes à Toronto, Vancouver et Montréal : Résultats de l’étude Engage |
Présentateur : |
Syed Noor |
Résumé : |
La consommation de divers types de substances est associée à différents niveaux de risque de VIH et d’ITS chez les hommes gais et bisexuels. Le fait d’en savoir plus sur ces modes de consommation de substances pourrait permettre d’améliorer les soutiens liées à la santé sexuelle des hommes gais et bisexuels. Nous avons constaté que les modes de consommation de substances chez les hommes de l’étude Engage étaient différents à Montréal, Toronto et Vancouver. Nous avons également constaté que les hommes vivant avec le VIH qui habitaient ces trois villes étaient plus susceptibles de consommer plusieurs substances et que les hommes blancs étaient plus susceptibles de consommer plusieurs substances s’ils vivaient à Montréal ou à Vancouver. |
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Affiche numérique : KP3.03 |
Titre : |
Chemsex et symptômes d’anxiété et de dépression chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (gbHARSAH) à Montréal : Résultats de l’étude ENGAGE. |
Présentateur : |
Clément Conil |
Résumé : |
Parmi les hommes gais et bisexuels prenant part à l’étude Engage, nous avons constaté que le chemsex (consommation de crystal meth ou d’autres stimulants avant un rapport sexuel) était associé à des niveaux plus élevés d’anxiété et de dépression chez les hommes gais et bisexuels séronégatifs. Nous avons également constaté que le fait d’avoir un historique d’abus sexuels semble également être associé. |
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Affiche numérique : EPHP9.01 |
Titre : |
La dépression est associée aux infections bactériennes transmises sexuellement (ITS) chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (gbHARSAH) |
Présentateur : |
Trevor Hart |
Résumé : |
Chez les hommes gais et bisexuels, la dépression est associée à la consommation de stimulants comme le crystal meth et la cocaïne et à un comportement possédant un risque plus élevé d’infection au VIH. Nous voulions savoir s’il existe un lien semblable entre la dépression, la consommation de stimulants et les ITS. Nous avons constaté que la dépression était indirectement liée au diagnostic d’ITS de par son association avec la consommation de stimulants et les relations sexuelles anales sans condom. Nous avons constaté cette association même chez les hommes séronégatifs sous PrEP. Pour les hommes vivant avec le VIH, la dépression était liée aux relations sexuelles anales sans condom, mais pas à la consommation de stimulants. |
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Présentation orale concurrente – Volet épistémologique et de santé publique : EPH2.02 |
Titre : |
L’impact de la discrimination perçue sur les idées suicidaires chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes à Montréal |
Présentateur : |
Ivan Marbaniang |
Résumé : |
Les pensées suicidaires sont plus courantes chez les personnes racisées et les hommes gais et bisexuels vivant avec le VIH. Dans les deux cas, les expériences de discrimination contribuent à des niveaux plus élevés de pensées suicidaires. Nous avons demandé à des hommes gais et bisexuels de Montréal, tous des participants à l’étude Engage, s’ils avaient vécu de la discrimination ou des pensées suicidaires au cours des six derniers mois. Nous avons constaté que les pensées suicidaires étaient plus courantes chez les hommes racisés séronégatifs et les hommes blancs vivant avec le VIH qui avaient subi de la discrimination. Nous avons également constaté, de façon inattendue, que les hommes racisés vivant avec le VIH étaient moins susceptibles de signaler de la discrimination et des pensées suicidaires que ces deux groupes. |
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Présentation orale concurrente – Volet sciences sociales: SSKP4.06 |
Titre : |
Consommation de substances dans des conditions syndémiques: stigmatisation liée à la consommation de substances et santé mentale des hommes issus de minorités sexuelles |
Présentateur : |
Mark Gaspar |
Résumé : |
Il n’y a pas eu beaucoup de recherche effectuée sur la manière dont la stigmatisation liée à la consommation de substances s’inscrit dans des conditions syndémiques et affecte la santé des hommes gais et bisexuels qui consomment des substances. En utilisant des méthodes qualitatives avec un plus petit groupe de gars du site torontois de l’étude Engage, nous avons constaté que les gars consommaient des substances pour gérer l’anxiété sociale et améliorer leur confiance. Cependant, ils ont également reconnu que la consommation de substances pouvait nuire à la santé mentale. Beaucoup de gars ont exprimé une stigmatisation liée à l’usage de substances, souvent envers eux-mêmes et leur propre consommation. Nous avons constaté que la stigmatisation liée à la consommation de substances était plus fréquente chez les hommes vivant avec le VIH ou ayant eu une consommation problématique de substances par le passé. Nous avons également constaté que la stigmatisation liée à la consommation de substances était liée à un comportement plus risqué en matière d’ITS, de VIH et de non-adhérence aux traitements anti-VIH. |
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Affiche numérique : SSP5.04 |
Titre : |
Notification des partenaires concernant les ITS bactériennes chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (gbHARSAH) à Vancouver, Toronto et Montréal : Résultats de l’étude Engage |
Présentateur : |
Gilles Lambert |
Résumé : |
La notification des partenaires est un moyen important de trouver et de traiter les personnes atteintes d’ITS. Nous avons interrogé des hommes gais et bisexuels de l’étude Engage qui avaient reçu un diagnostic d’ITS au cours des six derniers mois à propos de facteurs liés à la notification des partenaires. Nous avons constaté que les hommes étaient plus susceptibles d’avoir informé la totalité ou la plupart de leurs partenaires récents s’ils avaient un partenaire principal et si un professionnel de la santé les encourageait à le faire. Nous avons également remarqué que la proportion de fournisseurs de soins de santé qui proposaient d’aider les gars à contacter leurs partenaires variait selon la ville – environ un tiers le faisait à Montréal alors que plus de la moitié le faisait à Toronto et à Vancouver. |
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Affiche numérique : EPHP8.01 |
Titre : |
Prévalence de la syphilis et facteurs connexes chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (gbHARSAH) à Montréal, Toronto et Vancouver : Résultats de l’étude Engage |
Présentateur : |
Gilles Lambert |
Résumé : |
Le taux de syphilis a augmenté chez les hommes gais et bisexuels canadiens au cours de la dernière décennie, et de façon disproportionnée chez les hommes vivant avec le VIH. L’infection active à la syphilis facilite également la transmission du VIH. Chez les hommes participant à l’étude Engage, nous avons constaté qu’il y avait plus de cas actifs de syphilis à Vancouver (3 %) comparativement à Montréal ou Toronto (1 %). Nous avons également constaté que les chances d’avoir une syphilis active étaient plus élevées chez les gars à faible revenu et les gars adeptes du « party and play » (PnP). |
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Affiche numérique : EPH2.06 |
Titre : |
Comportements en matière de soutien social et de transmission des ITSS chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes séronégatifs (gbHARSAH) |
Présentateur : |
Shayna Skakoon-Sparling |
Résumé : |
Le fait de bénéficier d’un soutien social peut aider les hommes gais et bisexuels à faire face aux facteurs de stress et à gérer leur santé sexuelle. Nous avons constaté que des niveaux plus élevés de soutien social étaient associés à une probabilité plus basse que les hommes gais et bisexuels séronégatifs de l’étude Engage qui n’étaient pas sous PrEP aient des relations sexuelles anales sans condom. |
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Présentation orale concurrente – Volet sciences sociales : SS3.06
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Titre : |
Développement d’un indice prédictif de la prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP) chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes |
Présentateur : |
Joseph Cox |
Résumé : |
En nous basant sur les données d’Engage-Montréal, notre objectif était de développer un indice prédictif qui pourrait être utilisé afin d’identifier les hommes gais et bisexuels qui pourraient avoir besoin d’un meilleur accès à la PrEP. Cet indice est prometteur : neuf éléments ont été identifiés qui, combinés, peuvent être utilisés afin de générer un score d’index associé au fait de ne pas être sous PrEP. En effet, >50 % des personnes que l’on prédisait ne pas être sous PrEP étaient considérées comme présentant un risque suffisant pour bénéficier de cette dernière. Les éléments d’index peuvent fournir des indices d’intervention potentiels afin d’améliorer l’accès. |
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Affiche numérique : EPH4.01 |
Titre : |
L’utilisation d’applications / de sites Web de rencontres est-elle associée à des comportements sexuels favorisant la transmission des ITSS? Résultats d’Engage-Montréal |
Présentateur : |
William Pardoe |
Résumé : |
L’utilisation régulière d’applications ou de sites de rencontres peut être liée à des relations sexuelles comportant un risque plus élevé d’ITS. Nous avons demandé aux hommes gais et bisexuels de Montréal prenant part à l’étude Engage combien de fois ils utilisaient des applications ou des sites Web de rencontres et s’ils avaient eu des relations sexuelles anales sans condom au cours des six derniers mois. Nous avons constaté que les hommes qui utilisaient des applications ou des sites Web de rencontres au moins une fois par jour étaient plus susceptibles d’avoir des relations sexuelles anales sans condom que les hommes qui n’utilisaient pas du tout les applications ou les sites Web de rencontres. |
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Affiche numérique : EPH8.07 |
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Caractéristiques de la cascade des soins du VIH et de la charge virale non supprimée chez les gbHARSAH séropositifs de trois villes canadiennes |
Présentateur : |
David Moore |
Résumé : |
L’engagement en matière de dépistage et du traitement du VIH est une stratégie clé afin de réduire l’impact du VIH chez les hommes gai et bisexuels. Nous avons constaté qu’au moins les deux tiers des hommes gais et bisexuels séronégatifs dans l’étude Engage avaient déclaré avoir subi un test de dépistage du VIH au cours de la dernière année. Nous avons également constaté que si le fait d’avoir une charge virale non supprimée était rare chez les hommes vivant avec le VIH, cette réalité était tout de même associée à certains facteurs – être plus jeune, éprouver plus de symptômes dépressifs et ne pas avoir un meilleur accès aux services de santé. |
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Affiche numérique : |
Même si nous ne pouvons pas nous réunir en personne ce printemps, nous avons hâte de vous « engager » de manière virtuelle. Restez en sécurité et en bonne santé!
L’équipe de leadership de base d’Engage
Jose Patiño-Gomez
04 mai 2020